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Livre ouvert, l'homme court dessus, les myrtilles roulent au loin

Coing

Coing = Cydonia oblonga // Rosacées = Rosaceae

Nom vernaculaires: cognier, coulhon, couigne, poire (ou pomme) de Cydonie

Coing entier et coupé sur fond blanc

Histoire

Le cognassier est un arbre remarquable par la longévité et le caractère exceptionnel de son histoire. Il est probablement originaire du Caucase oriental et des régions de Transcaucasie. Son nom latin générique Cydonia peut se traduire par «poire de Cydon», de l’ancien nom de Khania (La Canée) devenue un haut-lieu touristique sur l’île de Crête.

Les premiers indices historiques de la culture du coing remontent à 4000 ans av. J.-C. Apparue en Grèce vers 600 av. J.-C., elle a été introduite chez nous en Europe centrale relativement tard, soit au 8e siècle de notre ère.

Pendant longtemps, ce petit arbre ou buisson ligneux a été très apprécié moins pour ses fruits que pour le délicieux parfum de ses fleurs. Ses fruits étaient présentés en offrande aux dieux. Pour Hippocrate (4e siècle av. J.-C.), le coing comptait parmi les «fruits les plus utiles et les plus bénéfiques pour la santé».

Dans son ouvrage «Historia naturalis», Pline l’Ancien (23 à 79 apr. J.-C.), écrivain romain et commandant de la flotte impériale, attribue au coing des «forces curatives qui guérissent 21 maux». L’abbesse Hildegarde de Bingen (1098 à 1179) recommandait le coing entre autres comme un remède efficace pour guérir la goutte, les éruptions cutanées, les eczémas et divers ulcères.

Botanique et culture

On connaît près de 200 variétés de coing dans le monde, dont seules dix ont une importance commerciale. La culture se fait d’ordinaire dans des pépinières spécialisées où, au bout d’environ un an et demi, les sauvageons sont greffés p. ex. sur pied d’aubépine. Le cognassier est un petit arbre à feuillage caduc qui peut atteindre quatre à sept mètres de hauteur. L’écorce des jeunes rameaux est violet pâle et duveteuse, puis perd ses poils et vire au brun violet. La floraison est brève et s’étend sur les mois de mai à juin. L’espèce étant autogame,le cognassier peut s’auto-polliniser sans qu’un deuxième arbre soit nécessaire. Le pédoncule velu du fruit mesure environ cinq millimètres. Le fruit jaune, duveteux et parfumé mesure trois à cinq centimètres de diamètre pour les formes sauvages, tandis que les cultivars sont beaucoup plus gros et peuvent peser jusqu’à un demi-kilo. Il est intéressant de noter que les sépales repliés de la fleur sont encore bien visibles à la maturité du fruit. Les coings d’un jaune brillant ressemblent à des pommes ou des poires. Le parfum très subtil et agréable résulte d’un mélange de plusieurs substances aromatiques.

Les fruits arrivent à maturité en septembre et en octobre. On les récolte normalement à la fin de l’automne, c’est-à-dire d’octobre à novembre; le coing est l’un des derniers fruits du calendrier des saisons. Le cognassier est très peu exigeant et sa culture ne pose en principe aucun problème. Il se plaira dans un emplacement ensoleillé, relativement protégé et surtout bien drainé. On trouve des cognassiers jusqu’à 1000 mètres d’altitude. Selon l’endroit, la saison et les conditions météo, le cognassier peut être touché par des maladies cryptogamiques et notamment par de l’oïdium. Vous trouverez dans le commerce des produits appropriés en qualité bio pour maintenir votre arbre en bonne santé et assurer un bon rendement.

Utilisation dans la médecine naturelle

Malgré plus de 2000 ans de tradition chez nous en Europe centrale, le coing occupe toujours une place très modeste en naturopathie. Le fruit lui-même contient beaucoup de vitamine C, de potassium, de sodium, de zinc, de fer et d’autres précieux composés, dont des substances mucilagineuses.

D’après les propriétés médicales décrites dans la littérature, le coing est astringent, constipant et ramollit les selles. ÄEn usage externe, il entre dans la composition de pommades ou de crèmes pour traiter entre autres les peaux et les lèvres gercées ainsi que les brûlures légères et les hémorroïdes. Ses précieux constituants sont également utilisés comme base non grasse et non irritante dans la préparation de pommades à usage cosmétique. Le jus des fruits entiers, riche en mucilages mais aussi en tannins, peut soulager les légères inflammations buccopharyngées et les troubles intestinaux.

Utilisation en cuisine

Les coings se prêtent à la confection d’un choix incroyablement varié de gourmandises. Chaudes ou froides, sucrées ou aigresdouces, les possibilités sont sans limites. Le coing s’accommode aussi bien avec des plats de viande que de volaille ou de poisson, on peut même en faire des hamburgers.

Sans parler du pain aux coings fait maison et de nombreuses autres spécialités: confiture, compote, tisane, liqueur, vin ou eau-devie de coings. Et bien sûr la gelée de coings, préparée à partir du jus.

Essayez par exemple une salade d’automne panachée, garnie de coing étuvé en tranches fines et apprêtée avec une vinaigrette aux coings, ou un rösti aux coings en dés: le coing se prête à toutes sortes d’expériences.

Plat à gratin avec tiramisu aux coings

Recette: Tiramisù aux coings

Pour 6-8 portions

Ingrédients: 

  • 5 coings (env. 1,2 kg)
  • 10 c. à s.sirop d’agave ou miel d’acacias
  • 3 dl cidre de pommes
  • 300 g séré à la crème
  • 400 g séré maigre
  • env. 20 biscuits à la cuillère (pèlerines)
  • 2 c. à s.cacao en poudre
  • 1 c. à thé cannelle en poudre

 

Préparation:

  1. Nettoyer les coings de leur duvet avec un chiffon. Mettre les coings entiers dans la marmite à vapeur. Les laisser cuire 10 à 12 minutes selon leur taille. Peler les coings une fois cuits. Découper la chair en petits morceaux et jeter le trognon contenant les pépins. Ajouter 1,5 dl de cidre de pommes et 3 c. à s. de sirop d’agave et réduire le tout en purée.
  2. Mélanger le séré à la crème, le séré maigre et env. 7 c. à s. de sirop d’agave.
  3. Disposer la moitié des pèlerines sur le fond d’un moule à gratin (env. 25 cm x 20 cm).
  4. Mouiller les biscuits avec le reste du cidre (1,5 dl ).
  5. Répartir la purée sur la première couche de pèlerines et la recouvrir des biscuits restants.
  6. Répartir la masse de séré sur le tout et lisser avec une spatule.
  7. Laisser reposer le tiramisu une heure au réfrigérateur.
  8. Mélanger le cacao et la cannelle. Passer le mélange sur une passoir fine pour en saupoudrer le tiramisu.
  9. Remettre le tiramisu pour quatre heures supplémentaires au réfrigérateur.

Les auteurs

Christian Fotsch

Christian Fotsch exploite sa propre pépinière de plantes aromatiques et médicinales à Brienz, dans l'Oberland bernois. Il est également chargé de l'entretien des jardins de plantes aromatiques et médicinales du musée de Ballenberg et de la production de plantes pour les jardins d'exposition alpins de Ricola AG. Dans ses cours, il ouvre les yeux des participants sur les vertus curatives des plantes indigènes.


Brigitte Speck

Brigitte Speck est diététicienne et possède son propre cabinet. Elle propose des cours de cuisine pour les enfants. Le fait qu'ils soient toujours complets prouve qu'elle sait associer une alimentation saine à un plaisir extrême. Elle a publié plusieurs livres de cuisine à succès sur le thème de la stévia et de l'alimentation des enfants.

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