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Comment je me suis débarrassée de certaines habitudes et de schémas destructeurs, 3e partie

Mes deux derniers articles de blog traitaient de deux questions. Premièrement: pourquoi les habitudes sont-elles si importantes pour l’être humain? Et deuxièmement: quelles conditions doivent être réunies pour rompre avec les schémas destructeurs?

Mais je n’ai pas encore répondu à la question cruciale: comment j’ai réussi à me débarrasser de mes mauvaises habitudes.

Commençons par ceci: je n’y serais pas arrivée sans l’aide de l’extérieur. Ma psychologue, à laquelle j’ai souvent parlé après la fin de ma carrière, m’a été d’un grand soutien. C’est un énorme défi de rompre avec les mauvaises habitudes.

Cela provient aussi du fait que l’on ne parvient jamais à n’envisager que l’activité elle-même. S’il est vrai qu’une fumeuse est souvent dépendante de la nicotine, elle apprécie au moins autant la situation qui l’amène à fumer une cigarette: la cigarette lui permet de faire une pause au travail, de passer de bons moments avec d’autres fumeurs à l’extérieur du restaurant.

Mais ce lien entre activité et contexte est aussi une opportunité: si vous voulez changer de comportement, vous pouvez changer le contexte. On sait que les fumeurs qui veulent arrêter ont deux fois plus de succès lorsqu’ils se lancent pendant les vacances. On peut retenir de façon générale que les personnes qui aspirent au changement ont les meilleures chances de le faire durant les périodes de grands changements de la vie. Après une grave maladie, un divorce ou un changement d’emploi, on est souvent obligé de se réorienter. C’est également vrai lorsque l’on tombe amoureux ou que l’on a un nouveau cercle d’amis: on repense son comportement, on se débarrasse de l’ancien, on s’approprie de nouvelles choses.

Dans mon cas, le tournant décisif, à savoir l’arrêt du sport de haut niveau, était derrière moi depuis longtemps. Mais c’est aussi lui qui a rendu les habitudes importantes désagréables. Il y avait tellement de choses dont je voulais me débarrasser que j’ai réalisé: je ne peux pas tout changer d’un coup. Si j’essaie de changer ma façon de penser toute la journée, j’échoue. Alors j’ai pris tous les schémas destructeurs les uns après les autres, d’abord le stress sous la douche. Pour la première fois de ma vie, je voulais être capable de prendre une douche sans penser à ce que je ferais ensuite.

Une astuce m’a particulièrement aidée: quand je me rendais compte que mes pensées quittaient la douche pour aller à la liste des choses que j’avais à faire, j’essayais de prendre conscience d’un stimulus extérieur. L’odeur du gel douche, le bruit de l’eau sur les épaules, les cheveux mouillés. J’ai été étonnée de l’énergie qu’une telle douche m’a soudainement donnée: je me lavais avec ce gel douche depuis des années, mais j’avais oublié à quel point il sentait bon. Pendant des années, j’ai fait couler de l’eau sur mes épaules, perdue dans mes pensées, sans toutefois réaliser à quel point c’était agréable.

De cette manière, j’ai peu à peu abandonné toute une série de mauvaises habitudes. Et si je me surprends encore à être insatisfaite le soir parce que je ne pense qu’à ce que je n’ai pas réussi à faire, je m’assois alors en conscience et je dresse une liste de choses que j’ai accomplies. Parfois, la liste est courte, mais cela ne pose aucun problème. En effet, il y a une chose que l’on apprend quand on commence à se défaire de ses mauvaises habitudes: les petites étapes comptent.

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