Le stress n’est pas toujours mauvais
J’aimerais parler du stress. C’est un vaste sujet, auquel tout un livre pourrait être consacré. Comme je ne compte pas le faire, je me concentre sur un point qui m’est apparu particulièrement important au cours des années qui ont suivi la fin de ma carrière: à savoir que le stress n’est pas seulement mauvais.
J’ai l’impression que le stress est quasiment toujours perçu négativement dans le débat public. Au premier abord, c’est compréhensible: les facteurs de stress sont très nombreux, souvent avec des conséquences fatales. Pour la société aussi. Rien qu’en Suisse, les coûts induits par le stress au travail sont estimés à plusieurs milliards de francs par an pour le système de santé!
Mais il existe une distinction importante à faire.
Pour simplifier, le stress est la réaction physique et psychique de l’organisme à un stimulus extérieur: une compétition sportive, un examen scolaire, un entretien d’embauche. Le stress aide à surmonter ce défi particulier. D’un point de vue évolutif, le stress est un mécanisme de survie. Le stress nous rend plus forts. On parle alors de stress positif ou aigu. Il accroît l’attention et favorise la performance maximale de l’organisme, mais il n’est pas nocif.
Le stress est problématique lorsqu’il devient chronique. Par exemple si tu ne parviens plus à dormir plusieurs semaines avant l’entretien d’embauche. Ou si tu dois faire face à une accumulation telle de défis urgents dans ta vie que les vagues de stress se succèdent sans que tu ne puisses baisser ton niveau de vigilance. Ou si tu es gravement malade, que tu es victime d’une rupture douloureuse ou que tu as perdu quelqu’un d’important.
Il existe de nombreuses façons de gérer le stress. Tu peux sans doute deviner quelle est ma stratégie préférée: le sport. Lis mon prochain article de blog pour en savoir plus à ce sujet.